With the release of his solo albums, Ceccarelli in 1978 and Andre Ceccarelli in 1981, André Ceccarelli became one of European jazz's most promising young musicians. Joined by top-ranked jazz and progressive players, including Didier Lockwood, Jannick Top, Christian Escoude, and Francois Jeanneau, and vocalist Alex Ligertwood of the Brian Auger Band and Santana fame, Ceccarelli set the pace for a pair of memorable recordings. Ceccarelli's later work came as a sideman for Sting and Bireli Lagrene.



et en francais:

D'André Ceccarelli, on commence toujours par dire: «On ne le présente plus... ». Et pourtant, une liste s'impose d'elle-même : ce natif de Nice (53 ans, dont 40 passés à jouer et déjouer tous les pièges de la batterie...) à accompagné et enregistré avec les plus grands. Du jazz, du rock, de la variété, de la soul music... :
Stan Getz, Dexter Gordon, Chick Corea, Les frères Brecker, Michel Jonasz, Didier Lockwood, Eric Le Lann, Dee Dee Bridgewater, Enrico Rava, Michel Legrand, Martial Solal, Henri Salvador, Tina Turner, Michel Portal, Jean-Luc Ponty , Eddy Louiss, René Thomas, Lou Bennett, Slide Hampton, Dexter Gordo ,Sylvain Luc , Bireli Lagrène , Antonio Farao ,Claude Nougaro , Gino Vannelli , Richard Galliano , Brad Mehldau... . Puis au Etats-Unis en compagnie de l'organiste Brian Auger ... ; formant le groupe Troc avec le bassiste Jannick Top ... ; montant un quartette à deux batteries avec Bernard Lubat et les deux bassistes Marc Bertaux et Tony Bonfils, etc...
On pourrait le croire sélect, mais le fait même que l'on ait besoin de rappeler que le batteur puisse être compositeur aussi témoigne de la survivance d'idées éculées. La batterie est pourtant le seul instrument que le jazz ait inventé. Pourtant, le batteur, à de rares exceptions près, doit toujours prouver qu'il peut aussi avoir des idées. Justement, André " Dédé " Ceccarelli est une de ces exceptions. Fréquentant toutes les catégories de musiciens, pratiquant tous les styles de musiques, sans exclusive.
« Monté » à Paris, depuis sa ville natale de Nice, à l'âge de quatorze ans pour jouer avec les Chats Sauvages, ses " vrais " débuts remontent au milieu des années 60 lorsqu'il est engagé dans l'orchestre d'Aimé Barelli à Monaco. Cette fantastique formation swing a vu passer des musiciens aussi talentueux que Maurice Vander ou Martial Solal.

André travaille ensuite en Italie et, au début des années 70, retourne à Paris et fréquente la crème du jazz: Eddy Louiss, Maurice Vander, Dexter Gordon, Stan Getz, René Thomas, Lou Bennett, Toots Thielemans, Slide Hampton, Phil Woods...
Il devient, en parallèle à sa carrière de jazzman, un musicien de studio incontournable dans les années 70 et 80. Pendant plusieurs années il enregistre de 9 heures du matin à minuit, tous les jours, ou presque. " A l'époque, on enregistrait parfois un 33 tours en une journée" précise André qui a enregistré plus de 1000 disques.En 1987 il joue dans l’ONJ dirigé par Antoine Hervé , mais c’est aussi l’année de la rencontre (capitale) avec Dee Dee Bridgewater. On peut penser que s'il est le seul musicien que la grande dame a toujours voulu avoir à ses côtés, c'est peut-être qu'elle l'estime irremplaçable.
Après avoir enregistré trois disques sous son nom dans les années 70, c’est à partir du début des années 90 qu’il enregistre avec une régularité :
" Dansez sur moi " (Phonogram, 1990) avec ses copains Thierry Eliez et Jean-Marc Jafet
" Hat. snatcher " (Polygram, 1992) avec le même trio
" Init " (Polygram, 1993) avec François Moutin et Nguyen lê, plus Bob Berg
" 3 around the 4 " (Polygram, 1994) à nouveau avec Thierry Eliez et Jean-Marc Jafet
" From The Heart " (Polygram, 1995) avec Sylvain Beuf, Jean-Michel Pilc et Thomas Bramerie.
En 1993 il obtient la victoire de la musique ainsi que le Django d’Or pour l’Album "Hat. snatcher".
1997 son disque pour BMG, " West side story " fut une réussite totale que leonard Berstein, là où il est, n'a pu qu'apprécier. Ce premier enregistrement pour BMG est aussi celui du quartet de Dédé avec Sylvain Beuf (saxophone), Rémi Vignolo (contrebasse) et Antonio Farao (piano).
C'est d'ailleurs en grande partie à Dédé que l'on doit la révélation de ce pianiste italien . La même année André se voit décerner le grand prix du jazz de la sacem 1998 pour l'ensemble de sa carrière.
En 1999 il enregistre l’Album « 61’32 » , ou il convoque la même équipe que lors de son précédent album , ainsi que le guitariste Sylvain luc, le pianiste et organiste Thierry Elliez , le percussionniste Minino Garay et le trompettiste Stéphane Belmondo . Musicien généreux, il a réussi un disque à son image.
Ouvert sur les autres, sur les présents, les futurs du jazz. Sans oublier quelques langages communs, legs d'un riche passé. Dans un milieu parfois fermé, où les personnalités versatiles deviennent parfois suspectes, Dédé n'en fini plus de faire respirer la musique. Débarrassé depuis longtemps des contraintes (et des querelles) stylistiques,. Les plus grands sont aussi, souvent, les plus humbles.
En 2005, il est fait Chevalier des Arts et de Lettres.

Après diverses tournées avec le trio Sud et Stéfano Di Battista, il enregistre le double album "Carte Blanche"(2004), avec Baptiste Trotignon, Thomas Bramerie, Biréli Lagrène, David El Malek, Sylvain Luc, Rémi Vignolo, Enrico Pieranunzi, Richard Galiano, John McLaughin, Stefano Di Battista, Eric Legnini, Flavio Boltro, Laurent De Wilde, Bernard Arcadio, Valérie Barouille, Didier Lockwood, Benoît Sourisse + la famille Ceccarelli (Jean, Jean-Paul, Régis, André) pour Dreyfus Jazz.
En 2006, sortie de l'album "Avenue des Diables Blues", avec Bireli Lagrène et Joey De Francesco (Dreyfus Jazz).
En Avril 2007, sortie de l'album "Golden Land", avec Elisabeth Kontomanou, Enrico Pieranunzi, Hein Van De Geyn, David El Malek.

 
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